• Souvenirs, révisions, souvenirs, et baise entre deux cours

    05 Souvenir de Jérémie
    (Octobre 1998, 3 ans avant « première révision »).

    C’est la première fois que j’ai cours de sport avec mes nouveaux camarades de lycée, la première fois que je me retrouve dans les vestiaires avec eux. Avec lui.
    Jérémie ôte son t-shirt comme il dirait bonjour et il exhibe sa demi-nudité avec une aisance déconcertante. Habitude de sportif coutumier de la promiscuité masculine des vestiaires (dès le deuxième jour du lycée j’ai su qu’il était rugbyman, ce qui a enflammé en peu plus encore mon attirance) et/ou simple assurance vis-à-vis de sa plastique de rêve : quoi qu’il en soit, le bogoss déconne longuement avec les autres camarades, habillé uniquement de son boxer orange et blanc, ce petit bout de coton tendu qui cache sa virilité, sans faire le moindre cas du fait qu’il est à moitié à poil, la bosse bien saillante, bien en vue.
    Pendant ce temps, je regarde sa main posée à plat sur ses abdos, en train de les caresser doucement, inconsciemment, nonchalamment. Geste lent, répété, puissamment érotique à mes yeux.
    Ah, putain, mais qu’est-ce qu’il est bien foutu, qu’est-ce qu’il est sexy ce petit con !Non seulement je le trouve beau sans comparaison possible avec n’importe quel autre mec, mais je le trouve tellement plus viril que les autres camarades.
    Jérémie n’a même pas 17 ans, rien qu’une année de plus que moi et mes autres camarades, mais il fait tellement plus « mec », tellement plus jeune mâle que tous les autres. Son corps dégage une sensualité exacerbée. « Mister Sexe »…
    Déjà, le fait qu’il ait un an de plus, le place à mes yeux sur une sorte de piédestal (lorsqu’on a 16 ans, un an ça compte). Son corps de fou et sa beauté m’impressionnent. Son attitude de petit con effronté vis-à-vis de l’autorité des profs, son côté petit branleur, son statut de cancre assumé et presque revendiqué, me fascinent, tout comme je suis fasciné par l’admiration dont il jouit de toute part, grâce notamment à ses exploits au rugby, ainsi qu’à sa façon d’en imposer, ce qui lui confère un statut de « mec qui compte », dans chaque situation, naturellement.
    Oui, que ce soit sa popularité auprès des camarades de classe, des potes du rugby, ou bien sa réputation sulfureuse vis-à-vis de ses relations avec les nanas, tout contribue à me donner de lui une image à part, au-dessus de la mêlée.
    Dès le premier jour du lycée, Jérém a représenté à mes yeux une sorte d’absolu masculin, l’absolu masculin même. Et cet absolu, il l’incarne d’une façon désinvolte, effrontée, insolente, troublante, criante, débordante.
    Pourtant, lorsqu’aujourd’hui, 15 ans plus tard, je croise dans la rue des petits mecs avec le même âge que Jérém à ce moment-là, même pas 17 ans, j’ai l’impression que des petits cons hypersexy, à gifler, exhibant fièrement leur corps fait pour l’amour, leur petite gueule à faire jouir d’urgence, leur jeunesse aveuglante et leur sensualité débordante, il y en a plein les rues.
    Le fait est qu’à l’époque, je ne voyais que lui, mon « feel good boy », le garçon qui me faisait sentir bien.
    Je n’oublierai jamais le souvenir de la première fois que je me suis retrouvé dans les vestiaires du lycée avec mes nouveaux camarades, la première fois que j’ai vu Jérém torse nu. Tout comme je n’oublierai jamais que ce jour-là, à un moment, son regard s’est planté dans le mien, l’a harponné, l’a mis en joue.
    Jusqu’à que je cède, que je baisse les yeux, honteux, craintif, comme toujours.
     
    06 Nouvelle révision rue de la Colombette
    Vendredi 4 mai 2001.

    Le lendemain, le mot d’ordre est : me faire discret, éviter de le regarder, éviter de m’enfoncer davantage, éviter de me faire du mal. Même si une partie de moi a envie d’attirer l’attention du bogoss, ne serait-ce qu’en me montrant indifférent.
    De toute façon, comment faire pour ne pas mater un mec pareil ? Si encore il n’était pas si sexy ! Et en plus il y met les formes. Aujourd’hui, sa tenue comporte un t-shirt noir, un autre, avec col en V plutôt échancré, donnant envie de plonger le regard et le nez dans les profondeurs de sa peau mate.
    Et pour m’achever, voilà que la veille il a trouvé le temps d’aller chez le coiffeur. Ses cheveux bruns et fournis sont plus courts, surtout sur les côtés et derrière la nuque, alors que sur le haut de son crâne, ils sont fixés au gel. C’est précisément le genre de brushing qui me fait craquer chez un mec.
    Résister à la tentation de le mater est une véritable torture. Pourtant, je m’oblige à me concentrer sur les cours. Chose qui ne me réussit pas trop mal, au prix d’une grande frustration.
    Mais en fin d’après-midi, alors que je m’apprête à rentrer chez moi, une surprise de taille m’attend. Jérémie s’approche de moi et me lance discrètement, un petit sourire canaille au coin des lèvres :
    « Viens réviser dans 15 minutes ».
    A cet instant, je suis le mec le plus heureux de la terre.
    Le bogoss vient de me proposer des « révisions », mais je sais pertinemment qu’il ne sera pas question de réviser des maths, mais plutôt de réviser la géographie du physique, de la sexualité et du plaisir d’un jeune homme au charme ravageur.
    Dix minutes plus tard, je suis devant la porte de son appart. Je n’ai pas tapé deux coups que le battant s’ouvre, laissant apparaître le bel apollon dans toute sa splendeur.
    Le bogoss referme la porte derrière moi et, sans plus attendre, il ôte son t-shirt noir, il le balance dans un coin, dévoilant ainsi son torse magnifique. Non, définitivement, aujourd’hui non plus il ne va pas du tout être question de maths…
    Qu’est-ce que ça lui allait bien ce t-shirt noir, comme un gant ! Et putain comment ça lui va encore mieux, cette nouvelle tenue, ce torse nu dépassant d’un beau jeans. Et à la lisière entre les deux, le haut d’un élastique blanc avec de grosses lettres bleues.
    Décidément, tout lui va, et tout particulièrement la nudité. Sa peau n’est toujours pas rasée, et une pilosité de bobrun assez fournie commence à se dévoiler petit à petit sur les pecs. Si jeune, et déjà du poil de mâle, putain de bombasse ! Si seulement il pouvait laisser pousser !
    « Viens me sucer ! » il me lance, la ceinture et le premier bouton de son jeans déjà défaits, laissant entrevoir un bout de son boxer bleu à l’élastique insolemment épais.
    Une étincelle lubrique dans son regard m’autorise à imaginer que le bobrun a envie, encore plus que lors de la première révision, d’un moment bien chaud. Je me demande toujours comment un mec comme lui, qui peut avoir toutes les nanas qu’il veut, peut avoir envie de coucher avec moi, un mec. Je finis par me dire qu’après avoir exploré, lors de ses nombreuses aventures, un bon nombre des facettes de la sexualité hétéro, le bogoss se tourne désormais vers d’autres horizons de plaisir.
    Peut-être qu’il ne cherche ni plus ni moins qu’une bouche et un cul à baiser, disponibles à la demande, un soumis qui ne lui refuserait rien d’un plaisir qu’il veut totalement débridé. Dans ce cas, je suis le mec qu’il lui faut.
    Une seconde plus tard je me retrouve à genoux devant le bomâle. Mes mains s’appliquent pour descendre lentement son jeans et son boxer, pour dévoiler ce manche chaud, bien tendu. Une queue que j’avale sans tarder, comme une évidence. Très vite, mes mains s’accrochent à ses jambes musclées pour donner plus d’élan à ma fellation.
    « Putain… » je l’entends grogner « putain de bouche à pipes…vas-y, avale-la bien…».
    Mes narines sont envoutées par ce mélange de gel douche, de déo et de petite odeur de sexe masculin. La douceur et la tiédeur de sa peau me font tourner la tête. Ses mots et ses grognements de plaisir m’envoient en orbite.
    Ses mains posées sur mes épaules, son bassin assène désormais de grands coups de queue dans ma bouche. C’est un mouvement assez brutal, cadencé par sa respiration bruyante, évoluant au rythme de la montée de son plaisir. Je sais qu’il a envie de jouir dans ma bouche, et qu’il veut que j’avale sa semence. Et je ne vais pas me faire prier pour cela.
    Mais avant, j’ai envie de lui faire vraiment plaisir. Désormais, je sais comment m’y prendre : je lève les bras, j’envoie mes doigts lui exciter les tétons. Je l’entends frissonner, sa façon à lui de rendre hommage à mes talents…
    « Putain, putain, t’es vraiment une bonne salope, tu aimes la queue, tu aimes ça, hein ? Vas-y, lèche-moi les couilles…».
    Ses mots m’excitent au plus haut point, je sens mon esprit dériver dans une profonde ivresse. Je m’exécute avec grand bonheur, tout en continuant de le branler.
    Jusqu’à ce que, avec un geste soudain, rapide et puissant, le bobrun ne fourre à nouveau sa bite bien au fond de ma gorge. Et là, ce n’est plus l’affaire que de quelques va-et-vient bien envoyés, le bogoss me remplit la bouche de ce liquide chaud et épais que j’avale sans besoin qu’il m’y invite. Insatiable, ma langue s’affaire autour de son gland pour ne rien gâcher de ce nectar parfumé.
    Jérémie remonte son boxer et son jeans et sort en terrasse pour fumer sa cigarette. Jérémie torse nu, en plein soleil, c’est une pure vision de bonheur. J’ai encore envie de lui, tellement envie de lui.
    Je m’allonge sur le lit et je le regarde fumer paisiblement, tout en me demandant s’il va y avoir une suite à cette pipe délicieuse, et quelle suite. Je le regarde fumer et je savoure le bonheur de cette deuxième « révision », comme une réponse à plusieurs de mes questionnements.
    Déjà, c’est sûr, il aimé la première « révision », c’est certainement la raison pour laquelle il y en a eu une deuxième. Une nouvelle perspective semble alors s’ouvrir devant moi, car on dit qu’il n’y a pas deux sans trois. Ainsi, cette nouvelle « révision » semblerait annoncer le début d’une série de plaisantes rencontres sexuelles.
    Je m’emballe, et pourtant je sais qu’il ne faut pas. Je sens que tout ça est fragile, que la « suite » ne tient qu’aux envies de Jérémie et à ma complète obéissance à ses besoins. Je sens que je n’ai pas mon mot à dire ni sur quand ni sur comment nos ébats vont avoir lieu, ni même s’ils vont avoir lieu tout court. Je sens que le bobrun a tous les pouvoirs, qu’il mène le jeu, et que je ne maîtrise rien. C’est frustrant.
    Et pourtant, il faut bien admettre que c’est également enivrant comme sensation !
    Quelques minutes plus tard, le bogoss revient de sa cigarette, il se dessape, il monte sur le lit. Sans un mot, il vient se mettre à califourchon sur mon torse. Prenant appui sur ses genoux, il avance le bassin vers mon visage et presse son gland contre mes lèvres.
    Sa queue a perdu un peu de sa vigueur. Mais elle raidit à nouveau, et très vite, dès l’instant où elle retrouve la douceur de ma langue. Ce mec, c’est un bonheur sans pareil.
    Je le laisse me baiser la bouche, en secondant son envie, tant qu’il en a envie. Lorsqu’il se retire, le bogoss avance son bassin pour venir poser ses couilles sur mon nez.
    « Lèche-les ! ».
    J’envoie ma langue titiller ses bourses bien chaudes, je m’y attarde, je joue avec, lui procurant un véritable plaisir. C’est tellement bon de découvrir la géographie érogène du physique d’un beau gosse….
    Après avoir longuement baladé ma langue dans son entrejambe, je ne peux m’empêcher de la laisser dériver vers sa rondelle.
    « Putain t’es une vraie salope, vas-y lèche mon fion…» m’encourage le bogoss.
    Et, ce disant, il se retourne carrément, m’offrant ses fesses et son trou sans vergogne. Il doit vraiment aimer ça…
     « Vas-y, enfonce ta langue bien au fond…».
    Je suis tellement excité, j’y vais franco, je perds tout contrôle.
    Le bogoss se branle en même temps. Je me branle en même temps.
    Un instant plus tard, je sens son trou se contracter violemment, à plusieurs reprises, j’entends ce grognement typique qui accompagne son orgasme. Plusieurs jets frappent lourdement ma queue et mes couilles, comme s’ils étaient précisément visés. Et je jouis à mon tour, je jouis comme un malade.
    Sa nouvelle cigarette en terrasse dure un peu plus longtemps. Le bogoss en profite pour passer un coup de fil, à un coéquipier certainement : la conversation tourne intégralement autour du match du week-end suivant. Je l’écoute parler rugby, avec des mots techniques dont certains me sont inconnus. Il y a dans ses mots une aisance et une passion qui me donnent des frissons. Très sérieux dans sa conversation, le bogoss dégaine par moments un rire franc et sonore. Son interlocuteur doit lui balancer des trucs drôles, et c’est tellement beau de le voir amusé ! Qu’est-ce que ça doit être bon de partager des moments de jeu, d’amitié, de camaraderie, de franche rigolade avec Jérémie !
    Le bogoss raccroche en rigolant. Je le regarde écraser sa cigarette et je me prends à rêver qu’il puisse revenir vers moi avec un peu de cette bonne humeur.
    Il n’en est rien : Jérémie s’arrête au bord du lit et il me lance, d’un ton froid et autoritaire :
    « Fous toi à poil et allonge-toi sur le ventre… ».
    Putain, il va le refaire ! Je suis aux anges ! J’ai adoré me faire prendre la première fois, je sens que je vais surkiffer de l’avoir à nouveau en moi.
    Me voilà à poil, allongé sur le lit. Sa queue glisse entre mes fesses, son gland titille ma rondelle.
    « T’as envie que je te pète le cul, n’est-ce pas, salope ?! Vas-y dis-le ! » je l’entends alors me balancer.
    « Oui, s’il te plaît, défonce-moi le cul avec ta queue d’acier… ».
    « T’es vraiment une chienne en chaleur… ».
    Le bogoss attrape la boîte de capotes sur la table de chevet, il en sort une, il la passe sur son manche tendu.
    Ses mains empoignent mes fesses, les écartent, je sens une bonne perle de salive atterrir pile sur ma rondelle.
    Et là, comme si mon corps était désormais préparé à l’union avec le sien, dès que son gland se présente à l’entrée de mon trou, je sens très rapidement mes muscles céder, mes chairs s’écarter pour laisser venir en moi la queue de Jérémie, pour la laisser glisser jusqu’à la garde.
    La douleur lancinante de la première pénétration a laissé la place à une intense sensation de chaleur, de plaisir. Ma queue est tendue comme jamais, mes tétons sont surexcités, ma peau tout entière est brûlante d’excitation.
    Le bogoss s’arrête bien au fond de moi, savourant le contact serré et chaud de mon trou autour de son sexe.
    « Ça passe mieux que la première fois, hein ? » fait-il, tout près de mon oreille, après s’être allongé sur moi de tout son poids.
    « Ah oui… ».
    « Je t’ai bien dépucelé, hein ? ».
    « Je ne pouvais pas rêver mieux… ».
    « Tu la sens bien là, hein ? »
    « Ah, oui, je la sens bien, j’adore… ».
    «T’as envie que je te baise…» il lance, avec une arrogance dans la voix que je trouve extrêmement excitante.
    « Oui, oui, s’il te plaît, défonce-moi…» je capitule.
    Je commence à m’offrir à lui par la parole.
    Le bogoss commence me limer, à se faire plaisir et, de ce fait, à me faire plaisir.
    J’aimerais tellement pouvoir le regarder en train de me baiser, voir les mouvements de son corps, de ses muscles, ses attitudes de mâle en rut, l’expression du plaisir s’afficher sur son beau visage.
    Mais le fait de ne pas pouvoir le mater a aussi ses avantages. La vue étant entravée, tout passe par les autres sens.
    Mes narines aspirent avidement le parfum de sa peau. Mes hanches, mes épaules, essuient la prise puissante, la domination de ses mains. Mes oreilles entendent ses mots crus. Mes fesses et mon trou reçoivent les assauts de ses cuisses et de sa queue.
    Oui, j’aimerais mater ce mec en train de me baiser. Pourtant, à bien regarder, cette privation participe elle aussi à mon excitation. Et puis, je me dis que si cette fois-ci encore je me laisse faire dans cette position, la prochaine fois il aura peut-être envie d’essayer l’autre.
    Car, oui, il y aura une prochaine fois, le bogoss prend trop son pied pour que ce ne soit pas le cas. C’est juste impossible qu’il n’y ait pas une prochaine fois !
    Le bobrun me pilonne pendant de longues minutes, sa musculature puissante lui permettant une endurance spectaculaire.
    « Dis-moi de quoi t’as envie, espèce de chienne en chaleur ! » il me balance sur un ton agressif.
    Jolie réplique à laquelle je réponds :
    « J’ai envie que tu me défonces comme je le mérite… ».
    Ce mec me rend vraiment dingue.
    « T’es vraiment une grosse salope, tu vas prendre cher…» surenchérit le bogoss surexcité.
    Et, ce disant, il m’attrape brutalement par les épaules, tandis que son bassin augmente encore la cadence et la puissance de ses va-et-vient. C’est physiquement intense, mais terriblement excitant. A chacun de ses va-et-vient, ses couilles frappent lourdement mes fesses. A chacun de ses coups de reins, mon corps est percuté si violemment que je me sens glisser vers la tête du lit. A chacun de ses coups de bite, j’ai l’impression que son gland s’enfonce de plus en plus loin dans mes entrailles.
    « Putain de salope, je vais jouir dans ta chatte en chaleur ! ».
    Et le bogoss jouit, il se vide les couilles. Et je kiffe ça à mort.
    Epuisé, Jérémie s’affale ensuite sur mon dos, de tout son poids, sans se retirer de moi, et pour mon plus grand bonheur. J’adore sentir sa queue me posséder encore après l’orgasme, et sentir mon trou vibrer d’excitation.
    Comment j’aurais voulu qu’il ne mette pas de capote, comment j’ai envie d’avoir son jus en moi. Vraiment, le désir fait perdre le contact avec la réalité.
    Lorsqu’il sort de moi, je me retourne et je le vois enfin, mon beau mâle brun, le torse dégoulinant de sueur, la queue toujours raide.
    « Mince alors… » je l’entends lâcher, le regard sur sa queue.
    C’est là que je suis rappelé brusquement à la réalité.
    « Qu’est-ce qui se passe ? » je m’entends lui demander, alors que je viens de comprendre ce qui vient de se passer.
    « La capote a pété… ».
    Un instant plus tôt j’avais envie d’avoir sa semence en moi. Mais là, à cet instant précis, je sens une immense inquiétude s’emparer de moi. Mille doutes et questions se mettent à fuser dans ma tête et je commence à flipper grave.
    Est-ce que Jérém se protège toujours ? Du moment que la nana prend la pilule, peut-être pas. Les mecs n’aiment pas la capote. C’est ainsi que, de mec en nana et de nana en mec, le risque se propage.
    Et puis, non, finalement je n’étais pas vraiment prêt à me laisser jouir dans le cul. Je le croyais, ce n’était pas le cas. Et surtout pas de cette façon, « accidentelle ».
    Je suis tellement abasourdi que cela doit se voir sur mon visage. A un moment, j’entends le bogoss me lancer :
    « T’inquiète, j’ai rien. De toute façon, tu m’as avalé plusieurs fois… ».
    Il a raison, mais cela ne me calme pas.
    Mon silence doit trahir mon inquiétude, car le bogoss revient à la charge :
    « T’as peur de quoi, de tomber enceinte ? ».
    Je sens un grand malaise monter en moi, et je ne sais même pas vraiment en identifier les causes. Je suis inquiet, en colère, je me sens trahi, je me sens humilié. Et je ne sais même pas pourquoi. Mon malaise est tel que je n’ai qu’une envie, partir au plus vite.
    Je cherche mon t-shirt et je le retrouve au milieu du lit. Je l’attrape, je le déplie et je réalise que, visiblement, il s’est trouvé au « mauvais » endroit au « mauvais » moment : plusieurs taches de jus perlent le tissu, et parlent d’une « révision » très chaude.
    J’ai tout juste le temps de me demander comment je vais repartir avec un t-shirt taché au jus de bogoss, lorsque Jérémie me tend une chemise blanche :
    « Ça t’évitera de te faire remarquer… ».
    Je m’habille et je m’apprête à saisir la poignée de la porte de son studio pour partir, lorsque Jérémie me lance durement :
    « Eh mec… arrête de me mater en cours, sinon ça ne va pas le faire du tout ! ».
    « Ok, je ferai attention » je me morfonds.
    « T’as intérêt ! » il insiste.
    « Salut, à demain…» je tente de me tirer du nouveau malaise que sa réflexion vient de provoquer en moi.
    « C’est ça…» ce sera son dernier mot.
    Ce soir-là, dans mon lit, je me branle en reniflant tour à tour sa chemise qui porte l’odeur fraîche et jeune de sa peau et mon t-shirt qui porte, lui, l’odeur intense et délicieux de sa puissance sexuelle.

    Le lendemain, samedi, je me réveille comme je me suis endormi : à la fois super excité par la nouvelle « révision » de la veille, pendant laquelle le beau brun m’a à nouveau baisé comme un chef, mais aussi inquiet pour cet accident de capote.
    Bien sûr, l’idée d’avoir son jus en moi était l’un de mes plus grands fantasmes, j’en avais envie depuis le premier jour. Mais parfois, les fantasmes gagnent à le rester, du moins le temps qu’on soit vraiment prêts à les assumer.
    Dans un coin de ma tête, je me dis que je prends quand même un risque. Jérémie a beau dire qu’il n’a rien, comment peut-il en être certain à 100% ? Si jamais il m’a refilé un truc, si jamais il va falloir aller voir le médecin, si jamais il faut que je me soigne, comment je vais l’expliquer à maman ?
    Mais ce qui me prend le plus la tête, c'est autre chose. Même si l’idée d’avoir son jus en moi me fait bander comme un âne, je n’arrive pas à assumer cette nouvelle soumission à sa virilité. Maintenant qu’il a joui en moi, je me sens définitivement son passif, son soumis. Et ses mots, sa façon de prendre la chose à la légère : « T’as peur de quoi, de tomber enceinte ? », son refus de comprendre mon malaise, je trouve cela plutôt humiliant.
    Pourtant, avant de me lever, je ne peux m’empêcher de me branler en pensant à son plaisir de mec, à ses coups de reins dont d’écho est bien vif dans mon entrejambe, et à ce jus de mâle qu’il a déposé en moi.

    Le week-end se charge de mettre entre lui et moi une distance insurmontable. Pendant deux jours je ne le verrai pas, pendant deux jours il sera avec ses coéquipiers, aux entraînements de rugby, au match du dimanche, il sortira avec ses potes, il ira en boîte, il lèvera des nanas.
    Je suis prêt à parier que, pendant le week-end, il n’aura pas une seule pensée pour le camarade qu’il a dépucelé dans la semaine, je me dis que sa vie continuera comme d’habitude, alors que la mienne a basculé lundi dernier. Le bogoss continuera à vivre son existence de bogoss, pendant que moi je serai dans ma chambre en train de me branler en me demandant si un jour je vais à nouveau pouvoir approcher ce corps d’apollon et cette sexualité incandescente.
    Je me maudis de ne pas lui avoir au moins filé mon portable, au cas où il aurait une envie soudaine de « révisions ». Tu parles, il n’a pas besoin de ça, pendant le week-end…
    Je l’imagine sur un terrain de rugby, dans un vestiaire, en train de faire la bringue avec ses potes ; je l’imagine en boîte de nuit, en train de draguer, d’emballer, d’enfiler des nanas.
    Pendant ces deux jours, il ne se passe pas une seule minute sans que je pense à lui. Alors que si ça se trouve, lui il ne souvient déjà plus de notre dernière « révision ».
    Le week-end s’écoule ainsi, dans l’attente, l’envie, le questionnement, le désespoir.

     
    07 Souvenir de Jérémie – Voyage en Italie
    (Avril 1999, deux ans avant « première révision »).

    Le voyage de fin d’année de seconde nous amène en Italie, à Turin, sur le lac de Garde, à Bergame, à Vérone, à Venise. Un voyage magique, à la découverte d’un pays fascinant. Mais aussi, en grande partie, magique grâce à la présence de Jérémie, une présence tout aussi délicieuse que déchirante.
    Car Jérémie ne se contente pas de visiter les villes et les monuments, il a besoin de visiter également quelques-unes des nanas en voyage avec nous.
    Loin des bancs du lycée, comme un animal longtemps captif et enfin remis en liberté, le bogoss se lâche. Dans la décontraction du voyage, il est encore plus à l’aise que d’habitude. Je découvre en direct live le Jérémie fripon, fêtard, déconneur, coureur.
    Pendant les longs trajets en bus, il discute avec une nana, il en drague une autre, parfois deux à la fois, il roule une pelle à une autre encore. Sacré petit con chaud comme la b(r)aise, bonne petite gueule sexy, bonne petite tête à claques qui ne doute de rien, et surtout pas de la toute puissance de son charme de fou.
    Pendant le séjour, le bogoss dort chaque nuit dans une chambre qui est rarement celle qui lui a été attribuée, et avec une nana différente. Petit con de 17 ans au charme ravageur et à la queue bien chaude.
    Beau comme un Dieu, je ne peux pas arrêter de le mater et de suivre ses faits et gestes. Bien évidemment, je bous de l’intérieur de le voir autant papillonner, croquant la vie par les deux bouts, profitant à fond de sa jeunesse, de sa sexytude, de son charme. Je bous de l’intérieur d’assister à cette tranche de vie de bogoss comme un spectateur impuissant, sans qu’aucun rôle ne soit prévu pour moi à côté du jeune premier. Même pas un regard de sa part.
    Pour la pause déjeuner du dernier jour, nous faisons une étape gourmande dans un vignoble du Vaucluse. De midi à deux heures, nous avons quartier libre.
    De façon complètement inattendue, je me retrouve à me balader dans les vignes en compagnie de Jérémie et de deux autres camarades, Malik et Nadia.
    Avec cette dernière, nous sommes potes. C’est une nana à l’esprit très ouvert, déconneuse, grande gueule, directe, nature, et pour beaucoup de choses elle me fait penser à ma cousine Elodie. Elle a toujours été sympa avec moi et parfois elle a même pris ma défense lorsque certains camarades se payaient ma tête. Parfois, j’ai eu l’impression qu’elle savait que je n’étais pas un mec à nana, mais elle n’a jamais rien fait pour savoir, aucune question, aucune allusion. Elle était juste mon amie ; quant à moi, je n’étais pas prêt.
    C’est Nadia qui m’a proposé de me balader avec eux. Elle m’a expliqué qu’elle veut se rapprocher de Malik (jeune reubeu assez typé, très charmant), et que ma présence rendrait l’approche plus discrète. Déjà, le fait que je l’accompagne lui servirait de prétexte pour « traîner » avec les deux potes. De plus, elle prévoit de s’éclipser avec le petit reubeu, tout en me laissant « tenir compagnie » à son pote, c’est-à-dire, le beau Jérémie (oui, une nana peut être à la fois diabolique et providentielle).
    Comme elle est sympa avec moi, j’ai envie d’être sympa avec elle. D’autant plus que lui rendre service m’offre également l’occasion et le prétexte pour approcher un peu le beau Jérémie, fait assez inespéré pour que je saisisse l’occasion au vol (non, il n’y a pas que les nanas qui peuvent être diaboliques).
    Je suis à la fois excité et angoissé, je ne sais pas comment je vais me comporter avec lui, ni de quoi nous pourrions bien parler. Mais je m’en fous, j’ai très envie de me retrouver seul avec lui. J’ai envie de voir s’il va me parler, si j’arriverai à lui parler. Si je n’en profite pas aujourd’hui, pendant la décontraction de ce dernier jour de voyage, ça n’arrivera probablement plus jamais. Dès lundi prochain, il sera accaparé par les autres camarades, sa bande, et il me sera à nouveau totalement inaccessible. Alors, c’est maintenant ou jamais.
    En fait, Malik et Jérémie cherchent un endroit discret pour fumer un joint. Ils ouvrent le petit cortège, ils avancent côte à côte avec l’allure assurée de deux petits mecs bien virils. Nadia et moi marchons juste derrière, chacun dans le sillage d’un jeune mâle (et d’un déo entêtant) qui embrase nos désirs.
    Nous avançons entre deux rangées de vigne et il fait super chaud. Je commence à transpirer et je vois que Jérémie aussi est en train de transpirer à grosses gouttes. Déjà rien que le fait de le voir comme ça, son t-shirt blanc collé sur sa peau mate et moite de sueur, ça me donne une sacrée envie de lui sauter dessus.
    Mais le bogoss n’a pas fini de me rendre dingue, loin de là. A un moment, il marque une pause. Malik s’arrête aussi, Nadia et moi avec. Il se tourne vers la droite, tout en discutant avec son pote, se positionnant ainsi de trois quarts par rapport à moi. Et là, il a ce geste inattendu, magique, inconscient, bouleversant :il attrape le t-shirt blanc par le bas, il le soulève, alors que son buste et son cou se plient vers l’avant. Des gestes parfaitement coordonnés, permettant au coton immaculé de rentrer en contact avec son front dégoulinant pour l’essuyer.
    Geste qui, au passage, donne accès à un large panoramique de ses tablettes de chocolat à la peau mate, de son nombril, si tentant, ainsi de cette diabolique ligne de poils qui descend vers son sexe.
    Je sens mes tripes se serrer un peu plus, j’ai la tête qui tourne. J’ai horriblement chaud. J’ai terriblement envie de toucher ses abdos, envie de lécher sa peau, envie de sentir l’odeur de sa transpiration. J’ai envie de lui.
    Ça ne dure qu’une seconde, deux, grand maximum, mais cela suffit pour me mettre dans tous mes états. Puis, le coton retombe, et le bogoss recommence à marcher, comme si de rien n’était, inconscient du fait que son simple geste m’a tout simplement retourné comme une crêpe.
    Nous nous remettons à marcher et je bande. Mais le meilleur reste à venir. Au bout d’une rangée de vigne, le bobrun s’arrête.
    « Putain, il fait chaud… » il lâche.
    Et là, il enlève carrément son t-shirt blanc. Geste soudain, inattendu, rapide, le plus naturel du monde, geste devant lequel je sens ma gorge se serrer, mon cœur taper avec une puissance capable de secouer tout mon corps. Le bogoss ôte son t-shirt, il le pose nonchalamment sur son épaule. Probablement sans s’en rendre compte, il pivoté légèrement vers son pote, se plaçant de trois quarts par rapport à moi.
    Mon regard, déjà assommé par la vision de son dos puissant, par ses épaules solides, par ses biceps rebondis, est désormais aimanté par son beau torse en V, par ses pecs saillants, par ses tétons magnifiques, par ses abdos dessinés, par cette peau mate brillante de transpiration et par cette rangée de poils qui part du nombril pour rejoindre son pubis. J’en peux plus !
    J’ai envie de l’allonger dans l’herbe, dans un coin à l’ombre, j’ai envie de poser un million de baisers sur sa peau bronzée, de lécher chaque goutte de transpiration qui s’échappe de son corps. Et j’ai envie de le sucer. J’ai envie de lui offrir du plaisir, autant qu’il en veut. J’ai envie de le faire jouir. Putain, qu’est-ce qu’il est beau et sexy, à en crever ! Un truc de dingue ce mec !
    Nous finissons par nous arrêter à l’ombre d’un platane, en bordure d’une parcelle. Jérémie s’appuie dos contre l’arbre, avec une jambe repliée, la pointe de sa basket posée contre le tronc. Au pied de l’arbre, il y a un rocher plat, je m’y installe avec Nadia. Malik reste debout.
    Le bobrun sort de sa poche un paquet de cigarettes et il en retire un joint.
    « Elle n’est pas belle la vie ? » fait-il, l’air plutôt content de lui.
    « Là j’ai du respect, mon pote… » fait Malik.
    Jérémie glisse le joint entre ses lèvres et l’allume. Un épais nuage blanc s’échappe alors du tarpé. J’adore le regarder tirer sur le joint. Même quand il fume, le gars est grave sexy. Le joint passe d’un mec à l’autre, alors que Nadia fume une cigarette. Bien évidemment, personne ne pense à me proposer de tirer ne serait-ce qu’une taffe.
    Au bout de quelques minutes, l’effet du joint se manifeste assez clairement : le regard de Jérémie change, il est moins dur qu’à son habitude. Le bogoss semble fixer l’horizon. Et putain, qu’est-ce qu’il est beau !
    Le joint se termine et Malik, visiblement détendu lui aussi, se laisse tenter par la proposition de Nadia d’aller faire un tour « de l’autre côté ». Je regarde ma copine s’éloigner avec le mec qu’elle va certainement se taper. Lorsque je me retourne, Jérémie allume déjà une cigarette, en silence.
    Le bogoss est là, debout devant moi, toujours appuyé dos contre le platane, toujours torse nu, toujours avec le t-shirt blanc sur l’épaule. Quant à moi, je suis toujours assis sur le petit rocher, le regard pile à la bonne hauteur pour mater la bosse de son jeans, la bouche pile à la bonne hauteur pour lui faire plaisir.
    Le bogoss ne cause pas, il ne fait que fumer, le regard toujours perdu dans le vide. Le bogoss est stone, et ce n’est pas encore aujourd’hui qu’il va me taper la discute.
    J’ai envie de briser ce silence insupportable, mais je ne sais pas comment. Je tente de lui parler de ce qui j’ai aimé pendant le voyage, je tente de le flatter en le félicitant pour sa maîtrise de l’italien. Mais rien ne semble prendre, le bogoss se limite à des petits hochements de la tête et à des « Ouaiss… ».
    Puis, à un moment, je l’entends lâcher, comme excédé : « Putain, j’ai trop chaud !!! ».
    Et là, ni une ni deux, il défait sa ceinture et il déboutonne les deux premiers boutons de son jeans.
    Là, ça en est trop. Je suis sur le point de devenir fou pour de bon. Les départs des plis de l’aine, bien saillants, se dévoilent sous mes yeux. Les poils au-dessus de l’élastique bleu de son boxer sont trempés : je devine que son boxer doit être bien humide.
    J’ai l’impression de deviner, de sentir l’odeur de sa transpiration, et même l’odeur de sa queue. Je n’arrive même pas à imaginer le bonheur de poser mon nez sur ce tissu imbibé de ses petites odeurs de jeune mâle !
    Cette image de Jérémie, si sexy, en train de fumer contre cet arbre me rend dingue. J’ai le cœur qui bat la chamade, des papillons géants dans le ventre, le ventre en feu, les tripes vrillées.
    Je donnerais n’importe quoi pour lécher la moindre partie de son corps, ses beaux tétons, son nombril, et foutre ma tête dans son boxer qui doit sentir si bon. Je donnerais une fortune pour avoir la chance de le sucer comme il se doit ! Je donnerais tout, même juste pour que cette proximité, ce petit moment rien que tous les deux dure une éternité !
    Mais toutes les bonnes choses ont une fin, l’heure du départ approche, nous devons revenir au bus. Je n’en ai pas envie, je voudrais qu’il me cale sa belle bite dans la bouche et qu’il se lâche dedans !
    Le bogoss écrase le mégot de cigarette contre l’écorce de l’arbre, il décolle son dos du tronc, il avance son bassin (je ne vais pas tenir, je vais faire un malaise) et il agrafe les deux boutons défaits de son jeans, il retend sa ceinture. Il passe ensuite le t-shirt blanc, tout en roulant les manchettes jusqu’à les caler en haut de la cassure de l’épaule. Je ne sais pas comment on peut imaginer plus sexy. Franchement, comment résister à ça ? Comment ne pas avoir envie de se faire posséder par ce splendide petit mâle ?
    Sans attendre le retour de Malik et de Nadia, nous revenons sur nos pas, en silence. Je quitte cette vigne en amenant avec moi cette image sublime et bouleversante gravée dans ma tête. Hélas, j’amène également avec moi l’insupportable conscience de l’impossibilité absolue à avoir pour moi, à connaître l’amour et le plaisir avec le mec qui me rend fou.
    Je sais que je n’aurai jamais ce gars, et je sais désormais que je ne serai même jamais pote avec. Je n’existe même pas pour lui.
    Mais, putain, qu’est-ce qu’il était beau, Jérémie, en ce beau jour de printemps, dans cette vigne du Vaucluse !
     
    08 Baise avec Jérémie entre deux cours
    Lundi 7 mai 2001.

    Le lundi suivant, le temps a bien changé. Avec la pluie, l’air du printemps s’est drôlement rafraîchi.
    Le beau Jérémie s’est adapté au changement climatique en conservant le mode « short », certes, mais en enserrant son torse dans un pull à capuche gris qui en rajoute encore à son côté mauvais garçon, une tenue qui lui donne même un petit air de p’tite frappe qui le rend craquant à souhait.
    On est toujours éblouis par la nouvelle tenue de celui qui nous plaît. Sans compter le fait que le zip partiellement ouvert laisse entrevoir l’arrondi d’un débardeur blanc posé sur sa peau mate et à nouveau rasée de près. Qu’est-ce que c’est beau cette peau mate sans poils. J’ai envie de plonger mon nez dans ce débardeur, avec ou sans poils !
    Après sa réflexion de la veille, j’évite soigneusement de le regarder. Je ne lui adresse même pas un bonjour. De son côté, le bobrun m’ignore comme il sait si bien faire. Je le regarde vivre sa vie, déconner avec les autres camarades, comme d’habitude. Rien dans son attitude ne laisse deviner de loin ou de près qu’hier après-midi il m’a baisé et qu’il a joui en moi…
    « Tiens, Nico, toi qui a l’air bien ailleurs ce matin, tu vas venir au tableau et nous réexpliquer la formule que je viens de développer… ».
    Lorsque la prof de maths s’adresse à moi de cette façon directe et inattendue, j’ai juste envie de partir en courant.
    Je me lève et j’ai mal partout, tous mes muscles sont endoloris, je marche et je sens l’écho de ses coups de queue dans mon entrecuisse. Je crois que je n’ai jamais été autant mal à l’aise de ma vie.
    J’ai l’impression de sentir les regards de tous les camarades sur moi, comme si toute la classe était au courant que je me suis fait baiser comme une salope.
    Une fois au tableau, je tente de me coller à l’explication, mais je pars en live. Je n’ai pas tout suivi, je me mélange les pinceaux, mes phrases sont confuses, je bafouille, j’ai le visage en feu, je transpire.
    Je fuis le regard de Jérémie comme la peste. Pourtant, à deux ou trois reprises, j’ai la nette impression qu’il me fixe de façon appuyée, comme s’il cherchait à attirer mon regard, comme s’il jouait avec mes nerfs. Cela n’est peut-être que dans ma tête, pourtant cela contribue à mon malaise grandissant.
    J’ai le plus grand mal à arriver à la fin de la démo, je suis en nage et j’ai le souffle coupé.
    Contre toute attente, à la sortie de la cantine, le petit con vient me parler.
    « T’es fort en maths, mec…» il me lance, sur un ton inhabituel, presque affable.
    « Tu parles, j’ai été archinul tout à l’heure… ».
    « Si elle m’avait demandé d’y aller, j’aurais dû raconter des blagues pour meubler… toi t’es fort… ».
    « C’est pour ça que tu as accepté de réviser avec moi… » j’aurais aimé avoir de cran de lui répondre.
    « Je me débrouille…» ce sera ma réplique.
    Jérémie est là, devant moi, je sens son regard sur moi et je vibre de désir. Son parfum est envoûtant, son charme est envoûtant, son sourire l’est aussi.
    « Faut vraiment qu’on révise…» fait-il avec un petit sourire au coin des lèvres.
    C’est qu’il y prend goût le saligot, j’adore !
    « C’est quand tu veux, tu sais…» je m’étonne d’arriver à lui répondre.
    « Je sais bien… » il réagit du tac-au-tac, en appuyant ces quelques mots avec un large sourire malicieux qui me rappelle à quel point je lui « appartiens » sexuellement. C’est un brin humiliant mais tellement excitant.
    « Tu me rends dingue… » j’ai l’audace de relancer.
    « Elle te plaît ma queue, hein ? » fait le bogoss, visiblement flatté et excité.
    Je décide de le suivre sur ce terrain et d’essayer de l’exciter encore plus.
    « Oh oui…t’es trop sexy, mec… j’ai très envie de toi…».
    « Ça t’a plu que je te fourre bien profond… ».
    Le bogoss vient de toucher une corde sensible, certes. Pourtant, sa présence, sa proximité, le désir qu’il fait flamber en moi juste en me regardant, en me parlant avec ces mots crus, me font oublier toute inquiétude. A cet instant précis, je n’ai plus qu’une envie, qu’il jouisse à nouveau en moi.
    « Je ne demande que ça… ».
    « C’est ça que tu voulais, te faire remplir… ».
    Décidemment, le mec sait me parler.
    « Tu peux me remplir autant que tu veux… ».
    Sa pomme d’Adam s’agite nerveusement, alors qu’une étincelle lubrique s’allume dans son regard.
    « File aux toilettes à l’étage et attends-moi… » il me balance, avant de s’éloigner.
    J’ai tout juste saisi ses mots. Ai-je bien compris ? Il ne va quand même pas oser ça ? Entre deux cours, au lycée, dans des toilettes où l’on pourrait nous surprendre ? Il n’y a qu’une seule façon pour en avoir le cœur net.
    Les toilettes à l’étage sont désertes à cette heure-ci. Le visage en feu, je m’approche du lavabo et je fais couler l’eau.
    J’ai l’impression d’avoir des papillons géants et surexcités dans le ventre, je ressens comme de l’électricité circuler entre mes tétons, ma queue, jusqu’à mon trou.
    J’attends plusieurs longues, interminables, excitantes minutes, partagé entre la crainte d’être surpris par quelqu’un d’autre, le doute qu’il m’ait joué un canular et l’inquiétude qu’il vienne vraiment et qu’on se fasse gauler pendant nos ébats. Mais qu’est-ce qu’il a donc dans la tête ?
    Mon cœur bat à tout rompre pendant ce moment d’attente qui me paraît durer une éternité. J’ai les jambes en coton, je suis tellement stressé que mon érection finit par retomber.
    Et la porte s’ouvre enfin, Jérémie surgit d’un pas rapide.
    Le zip de son pull à capuche désormais grand ouvert, la vision de son débardeur blanc, avec ses fines rayures verticales sculptant le relief de ses pectoraux, est tout simplement à tomber. Et ce mec a envie de me baiser, moi, là, tout de suite, dans les chiottes du lycée…
    D’un geste rapide il arrête l’eau dans le lavabo. Puis, d’un simple mouvement du menton, il m’indique l’une des cabines. Je n’arrive pas à le croire, il va vraiment le faire.
    Face à mon hésitation, il finit par m’intimer :
    « Dépêche-toi, vas-y! ».
    Tout se passe très vite. Le bogoss referme précipitamment la porte des chiottes derrière nous, il défait sa ceinture, il déboutonne son short. Je baisse le mien, tout en retirant également mon pull et mon t-shirt.
    Ses mains se posent fermement sur mes épaules, elles manœuvrent de façon musclée et directive pour me retourner vers le mur du fond, elles me font pencher vers l’avant, juste au-dessus de la cuvette.
    Je l’entends cracher dans sa main, enduire sa queue, puis mon entrejambe, vite fait.
    Très vite, je sens son gland se presser contre ma rondelle. Sans prendre le temps d’autres préliminaires, il passe en forcing, et « à cru ».Hier une capote a cassé, aujourd’hui il s’en passe.
    Sur le moment j’ai mal, je suis à deux doigts de lui demander de se retirer. Mais une fois son zob bien au fond de moi, je me sens tellement possédé, rempli, heureux de me laisser soumettre à l’appétit sexuel débordant de ce jeune mâle, que très vite la douleur se transforme en bonheur sensuel.
    Le bobrun entreprend de me ramoner avec vigueur. Les jambes bien écartées, mon entrejambe envahi par sa queue, secoué par ses assauts, je tente de garder l’équilibre en prenant appui avec mes mains aux coins du minuscule espace.
    La petite cabine empeste grave l’urine de mec, mais je n’en ai cure. Mon beau Jérémie est en train de me défoncer sans ménagement, les mains crochetées sur mes épaules pour donner plus d’ampleur à ses coups des reins. Ce qu’il me fait est trop trop bon. Et l’idée qu’il va à nouveau jouir en moi, me rend complètement dingue.
    Pendant qu’il me lime sans répit, je tente d’imaginer toutes les fois où il a dû jouir sans capote. J’essaie d’imaginer ce qu’il ressent lorsque le plaisir explose dans son corps musclé et dans sa tête, lorsque sa semence jaillit de sa queue pour aller se répandre dans une chatte ou dans un cul de nana. Est-ce qu’il a déjà eu l’occasion de gicler dans le cul d’un mec avant moi ?
    Au final, je suis si excité que j’accepte de prendre le risque. Déjà, parce qu’il m’a dit qu’il n’avait rien. Et aussi et surtout, parce que j’ai trop envie de ça. Le désir rend fou.
    Le bogoss se penche sur mon dos et ses abdos rencontrent mes reins, ses pecs se posent juste en dessous de mes épaules. Je sens ses halètements juste derrière ma nuque, son souffle chaud dans mon cou et sur mes oreilles. Je suis fou !
    Et alors que ses coups de boutoir s’enchaînent implacablement, je le sens passer une main sous mon t-shirt, effleurer la peau de mon torse.
    C’est la première fois qu’il me touche autrement qu’avec sa queue ou dans une prise musclée avec ses mains pour mieux me défoncer et prendre son pied. Au contact léger de ses doigts, je ressens des petites décharges électriques irradier dans tout mon corps.
    Ses doigts se baladent sur la peau de mon torse et finissent par frôler la zone la plus érogène de mon anatomie : mes tétons. Le bobrun y revient à plusieurs reprises, ce qui me fait sursauter de plaisir. Très vite, le mec finit par détecter ma faiblesse.
    « En plus t’es sensible des tétons, une véritable salope ! » il me chuchote, la voix chargée d’excitation, l’attitude de mâle dominant et macho.
    Je ne suis plus qu’une torche enflammée de plaisir et qui ne demande qu’à s’embraser encore davantage.
    Le bogoss se relève, tout en continuant de me pilonner de façon musclée. Je ne peux pas le voir mais je l’imagine bien dans une attitude on ne peut plus « mec », le torse légèrement penché vers l’arrière, les épaules bien ouvertes, le visage vers le ciel, la bouche entrouverte à la recherche d’air, en train d’envoyer les puissants coups de reins qui secouent mon corps de fond en comble.
    Le mec est très excité, mais pressé, car on peut nous surprendre, et les cours reprennent dans 10 minutes.
    Lorsque ses coups de rein ralentissent, ses doigts se crispent sur mes épaules, et tous ses muscles se tendent sous la déferlante de son plaisir de mec.
    Un instant plus tard, il jouit, en se faisant violence pour contenir ses râles puissants. Seule sa respiration, profonde, saccadée, traduit la violence de son orgasme, rythmant la succession des flots de sperme qu’il est en train d’envoyer en moi, marquant ce moment éphémère où l’esprit d’un mec s’évapore, complètement emporté par la vague géante de sa jouissance.
    Le bogoss se retire rapidement de moi. Je me relève aussitôt. En me retournant, je tombe fatalement sur sa queue luisante de sperme. Mais déjà monsieur-débardeur-blanc-immaculé me pousse vers un coin du minuscule espace.
    Je n’ai pas le temps de me poser la question de savoir à quel jeu il voudrait jouer à présent, que ses intentions, bien plus terre à terre, me sautent aux yeux. Je le vois diriger sa queue vers la cuvette et, très rapidement, laisser échapper un épais jet d’urine.
    Ah putain !Je me dis qu’il faut être sacrement à l’aise avec son corps pour arriver à pisser juste après avoir joui, sous les yeux de quelqu’un, et dans un espace si confiné, qui plus est. Quand je pense que je suis bien incapable de pisser dans les urinoirs si quelqu’un est à côté… Définitivement, ce mec me fascine.
    Son jet continu et dru dégage une bonne odeur d’urine de jeune mâle. Je suis happé par ce spectacle inattendu.
    En ce moment précis, un nouveau fantasme vient de surgir dans ma tête : moi à genoux, lui debout devant moi, en train de m’asperger avec son jet jaune et odorant.
    Un fantasme qui disparaît aussitôt, lorsque Jérémie remonte son boxer et son short et qu’il se tire en vitesse, en claquant la porte derrière lui, me laissant seul dans ce WC, vidé de sa présence, rempli de sa semence, en proie à une sensation de manque très violente.
    Je referme la porte et je me soulage à mon tour. Qu’est-ce que j’aime ça, le faire jouir, qu’est-ce que je kiffe le fait que, pendant nos « révisions », il ne soit question que de son plaisir à lui, que mon plaisir de mec soit mis entre parenthèses, et que je prenne mon pied uniquement grâce à la puissance de mon mâle, en me soumettant complètement à sa puissance sexuelle, en offrant mon corps à une jouissance qui n’est pas la mienne. Et avoir son jus en moi, putain, quelle sensation !
    Pourtant, lorsque le mâle a joui, lorsque je me retrouve seul et rempli de sa semence, je retrouve l’envie de me soulager « comme un mec ». Je réalise qu’en fait, être passif c’est avoir la chance de jouir deux fois, et de façon tellement différente.
    Lorsque j’arrive en classe, le cours a déjà commencé. En passant la porte, j’ai une fois de plus l’impression que tout le monde me regarde, que tout le monde sait. Je suis passé devant le miroir juste avant de quitter les chiottes, et j’ai eu l’impression d’avoir précisément l’air d’un mec qui vient tout juste de se faire baiser.
    D’autant plus que j’ai l’impression d’amener avec moi les odeurs dont était remplie cette cabine, l’impression de puer la pisse de mec ; mais aussi l’impression de sentir le jus de Jérémie.
    J’ai peur de me prendre une réflexion de la prof, ce qui attirerait encore davantage l’attention vis-à-vis de mon retard « suspect ».
    Je suis très mal à l’aise, et j’ai peur que Jérémie aussi soit mal à l’aise. Pourvu qu’il soit arrivé à temps pour ne pas trop éveiller les soupçons. J’évite de le regarder.
    Par chance, la prof continue son speech sans s’occuper de moi. Il ne me reste plus qu’à essayer de me concentrer sur le cours.
    Mais comment arriver à me concentrer, après ce qui vient de se passer, alors que j’en tremble encore ? Et alors que le bogoss est là, devant moi, le débardeur blanc désormais pour seule enveloppe de sa plastique de rêve, beau comme un dieu qui vient de jouir ?
    Si près et si loin à la fois, si furieusement sexy et si inaccessible, tant qu’il n’aura pas décidé du contraire. Je n’ai aucune prise, aucun pouvoir de provoquer ces « révisions » dont j’ai envie plus que tout au monde, et c’est tout bonnement insupportable.

    Ce mec est vraiment incroyable. Dix minutes plus tôt, il me remplissait de son jus. Et maintenant, il est assis en cours, la main d’Anaïs sur sa cuisse, faisant semblant d’écouter, comme si de rien n’était. Putain de mec !


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :